Les 18-25 ans feraient moins l’amour selon l’IFOP, et c’est une bonne nouvelle

Près d’un jeune Français sur deux n’a pas eu de rapport sexuel en 2022, selon une étude de l’Ifop. Cette statistique peut surprendre dans une société où la sexualité semble omniprésente, mais elle traduit une évolution des attentes et des pratiques des 18-25 ans.

Dans mon intervention pour Radio France, j’ai abordé les raisons de cette baisse d’activité sexuelle chez les jeunes adultes. Plutôt que d’y voir un « problème », on peut y lire une prise de conscience et une plus grande exigence quant à la qualité des relations intimes.

Une sexualité moins « automatique » ?

Si certains jeunes, comme Clément, parlent de « flemme », il ne s’agit pas seulement d’un manque de motivation. L’accès à la pornographie, la complexité du jeu de la séduction via les réseaux sociaux ou encore une approche plus réfléchie de l’intimité sont autant de facteurs qui redéfinissent la place du sexe dans leur vie.

Marie et Julien, eux, mettent en avant la dimension relationnelle et intime de la sexualité. Plus qu’un simple acte physique, le sexe est souvent perçu comme une expérience à vivre dans un cadre qui a du sens. La génération actuelle grandit avec une multitude de ressources sur le consentement, le respect des envies et la qualité de l’expérience sexuelle. Moins de rapports forcés par la norme sociale, plus de rapports choisis en conscience.

Une évolution plutôt positive

Loin d’être un déclin de la sexualité, cette tendance montre que les jeunes se donnent plus de liberté pour choisir comment, quand et avec qui ils veulent vivre leur sexualité. Moins d’obligation, plus d’exploration personnelle, et surtout, une priorité donnée à leur propre bien-être.

Pour en savoir plus et écouter mon intervention, voici l’extrait audio :

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